26 research outputs found

    Building the future of the DRC with the decent job

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    Prospère au cours des années soixante, l’économie de la RDC s’est considérablement dégradée (zaïrianisation, libéralisation de l’exploitation des matières premières, pillages de 1991 et 1993) et, avec comme conséquences, (i) la raréfaction des biens et services, (ii) la précarisation des conditions de vie des populations, (iii) la destruction généralisée des infrastructures routières, socioéconomiques et scolaires, (iv) la disparition quasi-totale de l’emploi, etc., (v) les guerres, (vi) au point que plus de 64% de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté. Le taux d’activité reste très faible, bien qu’en bonne progression (68% d’emplois créés de 2010 à 2015) grâce à la stabilisation de la situation macro-économique et à l’amélioration significative du climat des affaires. Quant au chômage, son taux est d’environ 80%. L'emploi en RDC n'est pas rémunérateur à proprement parler: le niveau de pauvreté absolue se situe en-dessous de 1 à 2 USD, avec des salaires plus que précaires. Les données manquent pour le travail de nuit et la sécurité et santé au travail, le travail informel étant largement majoritaire: inspection du travail complaisante et/ou inefficace, peu d’investissements en matière de santé et sécurité au travail, corruption quasi généralisée. La sécurité sociale a été conçu pour répondre aux besoins des travailleurs de l’économie formelle, représentant moins de 20% de la population active de la RDC. 80% des cotisations des travailleurs sont utilisés pour le fonctionnement et 20% affectés au paiement des prestations sociales. Pour les autres, travailleurs du secteur informel et autres personnes vulnérables et/ou en état de précarité, il faut recourir aux filets sociaux, quasi inexistants dans le pays. Le travail forcé ainsi que le travail des enfants accomplis dans des conditions abusives sont proscrites par la Constitution et le Code du Travail. La liberté syndicale est garantie à la fois par la Constitution et le Code du Travail. Le dialogue social dans le secteur de l’emploi est organisé au sein du Conseil National du Travail où se retrouve la tripartie : travailleurs, employeurs et Gouvernement. Toutefois, la tenue des réunions n’est pas toujours régulière. Comme on peut le constater, la RDC a fourni des efforts louables en matière de « travail décent », mais le chemin à parcourir reste encore très long

    Experience in the integration of traditional medicine courses in the Faculty of Medicine of the University Notre-Dame du Kasayi in Kananga

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    Expérience de l’intégration des cours de Médecine traditionnelle dans la Faculté de Médecine de l’Université Notre-Dame du Kasayi à Kananga. 1. L'intégration des cours de Médecine traditionnelle dans le programme des cours de la Faculté de Médecine remonte de 1997. Les objectifs éducationnels étaient de former un nouveau type de Médecin capable d'appréhender et de concilier les deux approches thérapeutiques (médecine traditionnelle et conventionnelle) tant en milieu rurale qu’en milieu urbain. Partit de l'initiative des fondateurs de l'Université Notre-Dame du Kasayi, et sous l'encadrement de l'OMS dans cette expérimentation des outils d'enseignement et de l'OMS/AFRO, aujourd'hui l'enseignement est inscrit dans le programme national de la RDC. Au départ l'enseignement était modulé. En deuxième graduat sciences biomédicales le cours portait sur « Les sources des médicaments », en troisième graduat le cours portait sur « La validation de l'information thérapeutique (recherche et statistiques) », en premier doctorat il était axé sur « La Médecine traditionnelle et Obstétrique », en deuxième doctorat on parlait de « La Phytodiététique » et en troisième doctorat l’objet du cours était « la Législation et l’organisation de la médecine traditionnelle dans les soins de santé primaire en RDC ». Pendant les cours théoriques, des exposés des tradithérapeutes étaient souvent organisés. Pendant les travaux pratiques, les étudiants étaient également envoyés auprès des tradipraticiens assister à leurs consultations pour élaborer un rapport. Actuellement, pour se conformer au programme officiel des enseignements, tous les modules se donnent en 3ème doctorat et l’intitulé du cours est « Phytothérappie et Médecine traditionnelle » (45H). La partie pratique du cours consiste à la réalisation des enquêtes ethnopharmacologiques par les étudiants auprès des tradipraticiens et de différentes communautés et présentent leurs rapports d’enquêtes à la Faculté. 2. Depuis sa création jusqu’à ce jour 1000 médecins ont été formés avec cette nouvelle vision à l’U.Ka. Les Médecins évoluant dans les milieux ruraux rapportent que les deux médecines sont complémentaires. Pour certaines situations notamment l'épilepsie et l'inceste qui demandent un rituel du lignage, ils réfèrent les malades aux spécialistes de la médecine traditionnelle. 3. Depuis 2013, l’U.Ka a initié un projet de la sauvegarde et des essais de domestication des 30 plantes médicinales identifiées lors des enquêtes qu’elle a organisée à Kananga. L’herbarium aménagé sert de réserve de cette diversité biologique et d’outil pédagogique pour les étudiants de la Faculté de Médecine et le public universitaire. La flore médicinale en essai de domestication était constituée des classes de Magnoliopsida et Liliopsida issues des 8 familles botaniques et dont les 30 spécimens ciblés sont les suivants: Cassia occidentalis, Cassia floribunda, Cassia alata, Leucaena glauca, Jatropha curcas, Mytracarpus scaber, Calanchoe bizannata, Cymbopogon citratus, Moringa oleifera, Albizzia adiantifolia, Dioscorea bulbifera, Aloe vera, Tithonia diversifolia, Ageratum sp, Tephrosia vogelii, Vigna unguiculata, Euphorbia hirta, Alchornea cordifolia, Vinca rosea, Ocimum brasiliensis, Ocimum basilicum, Ananas comosus, Gnetum africanum, Morinda acida, Annona senegalensis, Harungana madagascariensis, Afromomum africanus, Wapaca sp, Caloncoba welwitch et Hymenocardia acida.Accès aux médicaments et plantes médicinales antipaludiques de qualité en territoires périurbains de Kinshas

    National Social Protection policy of the Democratic Republic of the Congo

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    La Protection Sociale désigne tous les mécanismes (i) de prévention, (ii) de protection et prise en charge collectives ainsi que (iii) de promotion ou de relèvement social permettant aux individus et ménages de faire face aux risques sociaux. La Protection Sociale en RDC n’est pas une préoccupation récente. Bien avant l’indépendance, toute une série d’initiatives et de dispositifs avaient été mis en œuvre par le colonisateur. Dès son accession à l’indépendance, la RDC est devenue membre de l’OIT. Plus de 80% de la population de la RDC ne bénéficie d’aucune couverture en matière de protection sociale. Pour y remédier, le Gouvernement congolais a mis en place le PNPS (Programme National d’appui à la Protection Sociale (PNPS) en novembre 2005, avec 5 missions : (i) étendre la couverture de la protection sociale, (ii) améliorer la qualité des prestations sociales, (iii) mettre en place et gérer un système de couverture des soins de santé, (iv) concourir aux travaux de réforme avec la commission ad hoc et (v) rendre effective la protection sociale pour tous. La formulation de la Politique Nationale de Protection Sociale est l’une des missions confiées au Conseil du PNPS dont le Ministre de la Prévoyance Sociale est le Président. La Politique Nationale de Protection Sociale de la RDC, adoptée par le Conseil du PNPS, vise une protection efficace des couches sociales les plus vulnérables et les plus démunies, à l’horizon 2030, en leur octroyant, notamment, des soins de santé de qualité, un revenu minimum, une alimentation saine et équilibrée, dans le cadre du Socle national de Protection Sociale. Le Document de cette politique a été déposé au Conseil des Ministres pour adoption. Outre l’appui financier du gouvernement, sa formulation a bénéficié de l’appui technique et financier de plusieurs partenaires dont le BIT/RDC, la Banque Mondiale, l’OMS, l’UNICEF, le PAM, Cordaid, etc.Social Protection refers to all mechanisms of (i) prevention, (ii) protection and collective as well as (iii) promotion or social rehabilitation for individuals and households to support social risks. Social Protection in the DRC is not a recent concern. Well before independence, a series of initiatives and devices had been implemented by the Belgian kingdom. Upon its accession to independence, the DRC became a member of the ILO. More than 80% of the population of the DRC has no social protection coverage. To remedy this, the Congolese Government has implemented the PNPS (National program of support to Social Protection (PNPS) in November 2005, with 5 missions: (i) extend the coverage of social protection, (ii) improve the quality of social services, (iii) establish and maintain a system of coverage of health care, (iv) contribute to the work of reform with the appointed commission, (v) make effective social protection for all. The formulation of the National Social Protection policy is one of the assignments entrusted to the Council of the PNPS, which the Minister of social security is the President. The main objective of the National Social Protection policy of the DRC, adopted by the Council of the PNPS, is the effective protection of the most vulnerable social strata and poorest, by 2030, by granting them, including the healthcare quality, a minimum income, a healthy and balanced diet, as part of the national Social Protection base. This policy Document was tabled in the Council of Ministers for adoption. In addition to the financial support of the Government, its formulation has benefited from the technical and financial support of several partners, including the ILO/DRC, the World Bank, the WHO, UNICEF, WFP, Cordaid, etc.Financement de la santé et amélioration des conditions de vie des populations en situation de précarité dans les PE

    Choice determinants of the population for contractual clinic in an african urban environment: results of a study in Kinshasa, Congo

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    peer reviewedThis study analyses the choice determinants of the population for conventioned polyclinics through a survey of the behavior of families in a representative sample of 1000 households in the health zones of Kinshasa, Congo in 1997. For the last episode of illness, the respondents resorted to 7 types of care: health centre (37%), the private health clinic (26.5%), the pharmaceutical self-medication (23.9%), the traditional practitioner (21%), the traditional self-medication (16.9%), the conventioned polyclinic (16.7%) and a referral hospital (10.4%). Past logistics have shown more resort to the conventioned polyclinic rather than another type of health structure (p< 0.05) when looking for a doctor or the existence of “convention” between the polyclinic and the household. On the other hand, concern about geographical proximity in relation with the household’s residence calls for using the private clinic. When looking for quality of care, reasonable prices and of varied services, patients resort to health centre rather than other type of care structure (p=0.05). Those who have been looking for a solution to a particular type of disease resort primarily to the traditional practitioner. In conclusion, the results of this study show that if people choose the conventioned polyclinic, it is because of the presence of the doctor. The presence of the doctor in the structure of health is a great asset to the acceptability of the first level of primary health care in Kinshasa. This study suggests that it would no doubt be beneficial to integrate the non-official private care structures into the primary health care system, as far as they can use a doctor. In order that the traditional practitioner might play an important and complementary role in the realization of primary healthcare, even in urban areas, it is suggested to explore the possibility of promoting sites of communication. Moreover, considering the low buying power of the city’s inhabitants and the previous existence of solidarity and the structure of health insurance tontines, the ‘conventions’ providing relief of health care costs, under the leadership of the local communities, should be integrated into the organization of the urban health system.Financement des Systèmes de Santé des Pays en Développemen

    Presidential decrees on creation of the PNPS and appointment of its Director

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    La Protection Sociale désigne tous les mécanismes (i) de prévention, (ii) de protection et prise en charge collectives ainsi que (iii) de promotion ou de relèvement social permettant aux individus et ménages de faire face aux risques sociaux. La Protection Sociale en RDC n’est pas une préoccupation récente. Bien avant l’indépendance, toute une série d’initiatives et de dispositifs avaient été mis en œuvre par le Royaume de Belgique. Dès son accession à l’indépendance, la RDC est devenue membre de l’OIT. Plus de 80% de la population de la RDC ne bénéficie d’aucune couverture en matière de protection sociale. Pour y remédier, le Gouvernement congolais a mis en place le PNPS (Programme National d’appui à la Protection Sociale (PNPS) en novembre 2005, avec 5 missions : (i) étendre la couverture de la protection sociale, (ii) améliorer la qualité des prestations sociales, (iii) mettre en place et gérer un système de couverture des soins de santé, (iv) concourir aux travaux de réforme avec la commission ad hoc et (v) rendre effective la protection sociale pour tous. La formulation de la Politique Nationale de Protection Sociale est l’une des missions confiées au Conseil du PNPS dont le Ministre de la Prévoyance Sociale est le Président. Le Secrétariat du Conseil du PNPS est assuré par son Directeur. Les deux Décrets présidentiels ici présentés concernent (i) la création du PNPS et (ii) la nomination de son Directeur, le 24 novembre 2005.Social Protection refers to all mechanisms of (i) prevention, (ii) protection and collective as well as (iii) promotion or social rehabilitation for individuals and households to support social risks. Social Protection in the DRC is not a recent concern. Well before independence, a series of initiatives and devices had been implemented by the Belgian kingdom. Upon its accession to independence, the DRC became a member of the ILO. More than 80% of the population of the DRC has no social protection coverage. To remedy this, the Congolese Government has implemented the PNPS (National program of support to Social Protection (PNPS) in November 2005, with 5 missions: (i) extend the coverage of social protection, (ii) improve the quality of social services, (iii) establish and maintain a system of coverage of health care, (iv) contribute to the work of reform with the appointed commission, (v) make effective social protection for all. The formulation of the National Social Protection policy is one of the assignments entrusted to the Council of the PNPS, which the Minister of social security is the President. The Secretariat of the Council of the PNPS is managed by its Director. The two presidential decrees here presented deal about (i) the creation of the PNPS and (ii) the appointment of its Director, both signed in November 24, 2005.Financement de la santé et amélioration des conditions de vie des populations en situation de précarité dans les PE

    National Social Protection strategy of the DRC

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    La stratégie de la Politique Nationale de Protection Sociale de la RDC comprend trois axes : (i) la promotion des mécanismes garantissant l’accès aux services sociaux de base et une sécurité élémentaire de revenus pour les personnes vulnérables, (ii) renforcement et extension des systèmes d’assurance sociale fiable et économiquement viable, (iii) renforcement du cadre institutionnel, des capacités et le financement de la protection sociale. Le premier axe stratégique a été décliné en trois objectifs spécifiques : (i) promouvoir la couverture sanitaire universelle, (ii) assurer l’accès des enfants, garçons et filles, à l’alimentation saine et équilibrée, à l’éducation et aux soins de santé de qualité de proximité ainsi que (iii) garantir aux personnes en situation de précarité, y compris les personnes du troisième âge, l’accès à des services sociaux de base et un revenu minimum. Le deuxième axe stratégique comprend deux objectifs spécifiques : réformer et consolider le système d’assurance sociale ainsi que (ii) étendre la couverture de l’assurance sociale. Quant au troisième axe stratégique, il comprend trois objectifs spécifiques : (i) renforcement de la gouvernance du secteur de la protection sociale, (ii) renforcement du financement et des capacités du système de protection sociale ainsi que (iii) renforcement de l’éducation citoyenne et la recherche en matière de protection sociale

    Health financing and cost recovery in the Democratic Republic of the Congo: a heavy burden on households.

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    This study examines the share and allocation of household expenditure in health financing, as presented by the National Health Account figures. These figures are based on a national survey carried out in 2010 among 11,000 households, 2,200 people living with HIV/AIDS, 183 institutions, 42 mutual funds, 18 companies and using the balance sheets of 1,300 companies. Total household health expenditure per capita per year amounted to U.S. 4.50.Routinehealthexpenditureiscoveredbythehouseholds(40 4.50. Routine health expenditure is covered by the households (40%) and international cooperation (45%) through direct payment without cost sharing (93.7%). A hospital stay is warranted in case of nutritional deficiencies (34%), malaria (12%) and mental disorders (10%). 82% of outpatient care is related to malaria (71%) and mental disorders (12.5 %). In conclusion, the observation that 71.58% of hospitals expenditure, 96.49% of ambulatory care centres expenditure, 98.48% of medical and diagnosis laboratories expenditure, 72.42% of pharmacies expenditures come from households’ out of pocket expenses calls for the establishment of solidarity mechanisms in the health sector. Outpatient malaria care consumes as much as 71% of household expenditure, and we therefore need to strengthen prevention, treatment and focus on monitoring progress. The fact that nutritional deficiencies are the leading cause of people seeking hospital care suggests that efforts are needed to improve their living conditions of households. Mental disorders are the third leading cause of hospital recourse and this pathology should therefore be included in the minimum and supplementary package of activities.Cette étude examine la part et l’affectation des dépenses des ménages dans le financement de la santé telle que présentée dans le rapport des comptes nationaux de santé, rédigé sur base d’une enquête nationale auprès de 11.000 ménages, 2.200 personnes vivant avec le VIH/Sida, 183 institutions, 42 mutuelles, 18 entreprises et l’exploitation de bilans de 1300 entreprises, en 2010. Les dépenses totales de santé des ménages/habitant/an=4,50US. Les dépenses courantes de santé sont à charge des ménages (40%) et de la coopération internationale (45%), et réalisées par paiement direct sans partage de coûts (93,7%). L’hospitalisation est justifiée pour soigner les carences nutritionnelles (34%), le paludisme (12%) et les troubles mentaux (10%). Dans 82% des cas, les soins ambulatoires concernent le paludisme (71%) et les troubles mentaux (12,5%). Le constat que 71,58% des dépenses des hôpitaux, 96,49% des dépenses des centres ambulatoires, 98,48% des dépenses des laboratoires médicaux et de diagnostic, 72,42% des dépenses des pharmacies sont à charge des ménages exposés au « out-of-pocket » plaide pour la mise en place de mécanismes de solidarisation du risque santé. Que le paludisme absorbe 71% des dépenses en soins ambulatoires plaide pour le renforcement de la prévention, du traitement et du suivi des progrès accomplis. Que les carences nutritionnelles soient la première cause de recours à l’hôpital suggère que des efforts soient consentis dans l’amélioration des conditions de vie des ménages. Que les troubles mentaux soient le troisième motif d’hospitalisation plaide pour l’intégration de cette pathologie dans les paquets minimum et complémentaire d’activités

    The determinants of the behaviour of the traditional practitioner in African urban area: results of a household survey conducted in Kinshasa, Congo.

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    peer reviewedThis study analyses the determinants of choice of the populations for the traditional practitioner through a survey of behavior of families in a representative sample of 1000 household in the health zones of Kinshasa, Congo in 1997. For the last episode of illness, the respondents resorted to 7 types of care: health centre (37%), the health clinic private (26.5%), pharmaceutical self-medication (23.9%), traditional healer (21%), traditional self-medication (16.9%), the associated polyclinic (16.7%) and a referral hospital (10.4%). Past logistics have shown more resort to the health centre (p<0,05) when looking for the quality of care. So, when looking for the presence of a doctor and the existence of a ‘convention’ with the household people resorts to the conventional polyclinic. On the other hand, concern about the geographical proximity in relation with the household’s residence, people calls for using the private clinic. When looking for the existence of the polyvalent services and acceptable prices, the health centre is resorted rather than other health structures. People who searched for a solution to a particular type of disease chose primarily the traditional practitioner. In conclusion, the results of this study show that if people choose the traditional practitioner, it is because they consider him as the only appropriate for the type of concerned disease. The presence of a traditional practitioner, “specialized” in the health care of specific types of disease, in the structure of health is a great asset to the acceptability of the first level of primary health care in Kinshasa. This study suggests that the traditional practitioner can play a complementary role in the realization of primary healthcare, even in urban areas. It is important to study the possibility of integrating the traditional health care in the minimum package of activities. Moreover, considering the low buying power of the city’s inhabitants and the previous existence of solidarity and the structures of health insurance tontines, “convention” providing reduction of health care cost, under the leadership of the local communities, should be integrated into the organization of the urban health care system.Financement des Systèmes de Santé des Pays en Développemen

    How to lighten the heavy burden of households in health financing in the Developing countries: Results of the National Health Accounts of the DRC

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    Cette étude examine la part et l’affectation des dépenses des ménages dans le financement de la santé telle que présentée dans le rapport des Comptes Nationaux de la Santé 2010-11. Les dépenses courantes de santé sont à charge des ménages (40%) et réalisées par paiement direct sans partage de coûts (93,7%). L’hospitalisation est justifiée pour soigner les carences nutritionnelles (34%), le paludisme (12%) et les troubles mentaux (10%). Dans 82% des cas, les soins ambulatoires concernent le paludisme (71%) et les troubles mentaux (12,5%). Le fait que:71,58% des dépenses des hôpitaux, 96,49% des dépenses des centres ambulatoires, 98,48% des dépenses des labo, 72,42% des dépenses des pharmacies sont à charge des ménages: montre la nécessité de la mise en place de mécanismes de solidarisation du risque santé. le paludisme absorbe 71% des dépenses en soins ambulatoires: d’où la nécessité de renforcer les mesures de prévention, le traitement et l’assainissement du milieu. L’amélioration du pouvoir d’achat permettrait d’autonomiser les ménages dans la lutte contre le paludisme. les carences nutritionnelles sont la première cause de recours à l’hôpital: d’où la nécessité de changement des comportements et habitudes alimentaires, la sécurité alimentaires et l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages. les troubles mentaux sont le troisième motif d’hospitalisation: d’où la nécessité de les prendre en compte dans les mécanismes de financement de la lutte contre la maladie

    Health Financing and Extension of Social Protection in Developing Countries. The experience of the PNPS in Bandalungwa, Kinshasa, DRC

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    C’est en 1945, la guerre terminée, que l’Assemblée générale de l’ONU adopte la Déclaration universelle des droits de l’homme, dont l’article 22 stipule : «Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale». Pendant la période coloniale, deux régimes de sécurité sociale sont d’application au Congo belge : un régime applicable aux employés (expatriés non africains) et un autre valable pour les travailleurs (indigènes d’Afrique). Un régime de sécurité sociale stable est institué en faveur des employés expatriés (non indigènes), couvrant les éventualités (i) vieillesse et décès prématuré, (ii) accident du travail et maladies professionnelles, (iii) maladie-invalidité, (iv) charge de famille et (v) chômage. Elles sont financées soit par des cotisations, soit par la colonie. La gestion assurée par des organismes spécifiques créés à cet effet. Les bénéficiaires en sont l’employé et/ou ses ayants-droit, selon le type de prestation. Le travailleur indigène sous contrat de travail est couvert pour (i) les accidents du travail et maladies professionnelles, (ii) les charges familiales, (iii) la vieillesse et (iv) l’invalidité. Les prestations offertes sont les indemnités et les soins médicaux en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle. Le financement est à la charge exclusive de l’employeur. Pendant la période coloniale, les soins de santé des employés (blancs) et des travailleurs indigènes sont donc financés par l’employeur. Les autres indigènes, sans contrat de travail, ne bénéficient d’aucune protection sociale. Après la période précoloniale, trois régimes de protection sociale voient le jour : le régime général, les régimes spéciaux et les régimes complémentaires. Le régime général couvre les travailleurs sous contrat et leurs ayants contre (i) les accidents du travail et les maladies professionnelles, (ii) l’invalidité, (iii) la vieillesse et (iv) le décès. Les allocations familiales sont en phase expérimentale depuis 1981, dans la province du Katanga. Il est financé par des cotisations patronales et salariales. Les soins de santé des travailleurs salariés et leurs ayants-droit sont entièrement à la charge de l’employeur, conformément au code du travail en vigueur en République Démocratique du Congo. Les prestations sont dérisoires et de très mauvaise qualité, dû essentiellement par l’absence de volonté politique et la spoliation des ressources de l’INSS par les pouvoirs publics. Le régime spécial des fonctionnaires publics couvre (i) les charges de famille, (ii) la maladie, (iii) la maternité, (iv) les accidents du travail et les maladies professionnelles, (v) la vieillesse et (vi) le décès. Il est entièrement financé par le Trésor public. Le régime spécial des magistrats couvre les magistrats et leurs ayants-droit en ce qui concerne (i) les charges de famille, (ii) la maladie, (iii) la maternité, (iv) l’incapacité de travail, (v) la vieillesse et (vi) le décès. Il est géré par le Ministère de la Justice et non par un organisme spécialisé. Les prestations de soins de santé au bénéfice de magistrats et de leurs ayants-droit sont entièrement financées par le Trésor public. Le régime spécial des personnels de l’enseignement supérieur et universitaire couvre le titulaire et ses ayants-droit et couvre (i) les accidents du travail et les maladies professionnels, (ii) les charges de famille, (iii) la maladie, (iv) la maternité, (v) l’invalidité, (vi) la vieillesse et (vii) le décès. Il est géré par le ministère de l’enseignement supérieur et universitaire et non par un organisme spécialisé. Les soins de santé en faveur du titulaire et de ses ayants-droit sont entièrement financés par le Trésor public. Le régime spécial des médecins du secteur public est le même que celui des agents et fonctionnaires de l’État auquel s’ajoutent des avantages sociaux supplémentaires. Les soins de santé des médecins du public et de leurs ayants-droit sont entièrement financés par le Trésor public. Les prestations des régimes spéciaux sont insignifiantes, irrégulières et minées par des pratiques peu régulières, la lenteur administrative, le clientélisme et la corruption. Le régime spécial des parlementaires et leurs ayants-droit couvre (i) la maladie, (ii) le décès, (iii) la vieillesse, (iv) la maternité ainsi que, (v) les risques liés à l’exercice du mandat parlementaire. La gestion du régime est assurée par SOSEPA « service de sécurité sociale pour les parlementaires ». Le financement des soins de santé des parlementaires et leurs ayants-droit est financé par le Trésor public et les cotisations spécifiques des parlementaires. La protection sociale, telle qu’appliquée en République Démocratique du Congo, est fort limitée. En effet, elle est (i) limitée et sélective en rapport avec les personnes protégée (1%) étant donné qu’on y exclu les travailleurs indépendants, les indigents, les chômeurs, etc.), (ii) elle l’est aussi en rapport avec les éventualités couvertes, étant donné que les éventualités "maladie", "soins de santé", "maternité" et "chômage" y sont exclues, et (iii) limitée en ce qui concerne la qualité des prestations, du fait que les montants de prestations offertes sont insignifiants tandis que le rythme de paiement des primes est irréguliers. Améliorer la qualité des prestations de protection sociale tant du régime général que de régimes spéciaux doit être envisagé. Dans tous les cas, le gouvernement doit d’abord accepter d’imposer la gestion intégrale de son financement ainsi que tous les mouvements qui s’y rapportent (toutes entrées et toutes sorties) par voie bancaire, y compris l’achat de billets d’avion et de médicaments. Ce système profite plus aux faux patients et à certains fonctionnaires gradés. Par ailleurs, il est facile de se rabattre sur les mutuelles de santé pour financer les soins de santé des régimes spéciaux, aussi longtemps qu’on ne clarifie pas la situation de l’existant du système en place qui, normalement, devait très bien fonctionner : chaque année, d’importants fonds sont décaissés par le Trésor public au profit de ces régimes alors que sur le terrain, les bénéficiaires ne parviennent pas à y accéder. Le régime général et les régimes spéciaux de la sécurité sociale représentent moins de 20% de la population de la République Démocratique du Congo. Le reste de la population n’est couverte par aucune prestation de sécurité sociale alors qu’aucune assistance sociale ni action sociale n’est en place en sa faveur. C’est ainsi que, sur proposition d’un modèle conceptuel fondé sur le couplage du micro-crédit (financé par le Trésor public par voie bancaire), de la micro-assurance (gérée par un organisme public recourant uniquement aux transactions bancaires) et de l’offre des soins (organisés et offerts par un organisme public doté d’une personnalité juridique et d’une autonomie de gestion) par le Professeur Joseph Manzambi de la diaspora congolaise, le Président Joseph Kabila a créé le PNPS, en vue de contribuer à l’amélioration des prestations de sécurité sociales ainsi que l’extension de la protection sociale, de même que rendre effective la protection sociale pour tous. Le point de départ a été l’expérimentation de l’extension de la protection sociale santé aux personnes exclues du système classique (régime général et régimes spéciaux) de protection sociale. Pour y parvenir, malgré les conditions socio-politiques assez contraignantes, le Professeur Joseph Manzambi et son équipe mettent en place trois projets pilotes de (i) micro-crédit (projet APAK), (ii) micro-assurance (projet AMO) et (iii) soins de santé (projet CMM). L’hypothèse principale de travail est que les micro-entrepreneurs bénéficiaires de micro-crédit pourront régulièrement payer des cotisations à la caisse d’assurance AMO, ce qui leur permettra d’accéder à des soins de santé de qualité. Ces soins seront de très bonne qualité car le personnel y affecté sera compétent et motivé, et non un personnel recruté sur base de critères moins objectifs. Les soins ainsi offerts seraient financés par les cotisations payées par les affiliés, y compris les parts issues du ticket modérateur et du tiers-payant. En conclusion, l’articulation entre l’offre de micro-crédits aux populations, leur affiliation obligatoire à la micro-assurance santé et l’organisation d’une structure des soins financée par l’institution de micro-assurance peut améliorer le recours aux soins de santé de qualité et efficaces, apportant ainsi une véritable amélioration des conditions de vie pour les bénéficiaires de ces services. Pour une meilleure gestion, la caisse de micro-assurance peut être confiée à l’INSS qui est la seule institution crédible en République Démocratique du Congo, capable d’assurer une aussi lourde mission, surtout dans sa phase pilote. Le personnel technique du PNPS, ayant participé à l’expérience pourrait être admis parmi les personnels de l’INSS afin d’y apporter son expérience.Financement des Systèmes de Santé des Pays en Développemen
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